- Cameroun: au moins 79 élèves enlevés dans le nord-ouest
- Tunisie: une femme se fait exploser à Tunis
- Gabon: Anonymous s’en prend au gouvernement
- Cameroun: Paul Biya réélu
- Presidential election in Cameroon:
- Cameroun: élection présidentielle sous tension
- Burkina Faso: 3 personnes enlevées et 3 gendarmes tués
- How Djibouti like Zambia is about to loose its port to China
- L’Afrique présente au 3è forum de coopération entre la Chine et le continent
- Mali: IBK rempile pour un second mandat
Mauritanie: élection présidentielle le 6 juin
Une élection présidentielle sera organisée en Mauritanie le 6 juin 2009, a annoncé vendredi la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat militaire du 6 août.
“Le président du Haut Conseil d’Etat, chef de l’Etat (le général Mohamed Ould Abdel Aziz, ndlr) a instruit le gouvernement afin de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préparer dans les meilleures conditions possibles les élections présidentielles prochaines prévues le 6 juin 2009”, selon un communiqué de la junte.
En décembre, le nouveau pouvoir avait organisé des journées de concertation, baptisées “états généraux de la démocratie”, boycottées par les partis dénonçant le coup d’Etat.
Ces “états généraux” avaient proposé d’organiser le premier tour d’une élection présidentielle le 30 mai et un éventuel second tour le 13 juin.
La date du 6 juin, annoncée vendredi, correspond exactement à une période de transition de dix mois.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu en mars 2007, avait été renversé le 6 août quelques heures après avoir limogé quatre dirigeants de corps d’armée, dont le général Ould Abdel Aziz.
Les observateurs prévoient que le général Ould Abdel Aziz sera lui-même candidat à ce scrutin présidentiel. En octobre, il avait souligné qu’un militaire était en droit de se présenter s’il quittait l’uniforme.
Jeudi, Sidi Ould Cheikh Abdallahi a annoncé qu’il acceptait le principe d’élections présidentielle et législatives anticipées tout en en posant plusieurs conditions, dont la mise à l’écart de l’armée du pouvoir “de façon définitive” ainsi que la restauration des institutions légales issues des élections de 2007 impliquant le retour du président dans ses fonctions.
La communauté internationale avait sévèrement condamné le coup d’Etat, et l’Union africaine menace de sanctions “tous les membres de la junte” si la légalité constitutionnelle n’est pas rétablie avant le 5 février.